Immobilier
L'année avait bien démarré pour le secteur de l'immobilier avec un solde d'opinion* en hausse (*différence entre le nombre d'entreprises exprimant une hausse d'activité et celles exprimant une baisse). Par contre, le niveau d'activité s'est lentement dégradé au cours de l'année ; ainsi, depuis le 2ème trimestre, les entreprises signalant une hausse d'activité sont en baisse et depuis le 4ème trimestre, ce sont celles signalant une baisse qui sont en forte hausse.
Par rapport au 3ème trimestre 2011, les chiffres d'affaires sont stables, tout comme l'emploi et les trésoreries (légèrement mieux orientés pour ces deux derniers) ; par contre, les marges et la rentabilité sont dégradées.
Si l'on compare au même trimestre de 2010, les chiffres d'affaires sont moins bien orientés tout comme les trésoreries. Les investissements et les autres indicateurs financiers (marge et rentabilité) se sont dégradés. Seul l'emploi s'est maintenu.
Rappelons que le marché immobilier a connu notamment en 2011 la réforme des PTZ (Prêts à Taux Zéro) et des plus values immobilières et début 2012 la réforme du taux de TVA et la hausse des taux de crédits envisagée par les professionnels suite à la perte du triple A.
Rappel 2010 : fin décembre, le marché immobilier était stable et la demande frémissait depuis l'été.
Evolution du niveau d'activité (en pourcentage)

elles sont à la stabilité en termes de chiffres d'affaires et moins bien orientées en ce qui concernent les investissements et l'emploi (fin 2010, les prévisions étaient mieux orientées mais prudentes).