Les chiffres d’affaires sont moins favorables qu'au 2ème trimestre, avec 43 % des entreprises interrogées signalant une stabilité et 16 % signalant une hausse.

Les carnets de commandes sont insuffisants en France comme à l’export et les projets d’investissement sont en recul.

Quant aux trésoreries, près de 40 % signalent qu'elles se tendent (soit une hausse de près de 10 points par rapport au trimestre précédent).

Par contre, les différents chiffres montrent des situations extrêmes en fonction des produits, des marchés et des capacités financières des entreprises. Ainsi, les entreprises travaillant pour l'automobile, les fabricants d'équipements électriques et électroniques ou l'habillement sont en alerte. A l'inverse, les marchés de l'aéronautique, du médical et du luxe ont eu une activité soutenue et ont des carnets de commandes remplis.

Zoom sur le décolletage : selon les entreprises interrogées par le SNDEC, l’activité s’inscrit à la baisse depuis mars avec une évolution à fin août de - 1,4 % par rapport à 2011 et des perspectives à - 5 % pour la fin de l’année, compte-tenu notamment du marché automobile (à signaler, la part de marché des constructeurs français qui est passée de 56,84 % en 2011 à 53,54 % en 2012). En septembre, les 2/3 des chefs d'entreprise interrogés signalent une activité négative et ceux-ci sont très inquiets pour la fin d'année, même s'ils n'imaginent pas un recul aussi marqué qu'à la fin 2008.

Perspectives :

C'est le manque de visibilité qui caractérise les prévisions de cette fin d'année, dans un contexte mondial peu porteur et face aux évolutions législatives, réglementaires et fiscales.

Source : MEDEF Haute-Savoie / Chambre syndicale de la Métallurgie