La conjoncture semble marquer légèrement le pas ce deuxième trimestre, après avoir accéléré en début d’année ; cependant, certains secteurs affichent dans le même temps une amélioration sensible.

Ainsi, dans l’industrie, la progression de l’activité a été moindre, en raison semble-t-il de carnets de commandes moins satisfaisants à l’export (contrairement aux carnets France qui évoluent de façon positive). De même, les résultats du commerce sont en retrait, notamment pour l’équipement de la personne et celui de la maison, alors que la conjoncture de la branche santé/beauté continue de s’améliorer. Par ailleurs, la construction de logements reste en retrait et la situation du BTP est toujours préoccupante, en particulier sur le plan des trésoreries et de l’emploi. A ce sujet, le nombre de demandeurs d’emploi continue pour sa part à augmenter (+7,5% sur un an).

En parallèle, la tendance est à la stabilité pour les activités artisanales (avec toutefois une baisse pour le secteur de la fabrication), quelques indicateurs traduisant même un frémissement -encore timide. Et globalement, la situation des entreprises de services -hormis pour la restauration- est également mieux orientée, y compris pour le secteur des transports qui reste toutefois confronté à de réelles difficultés.

Enfin, en ce qui concerne l’activité touristique, le mois de juin s’inscrit dans la continuité des étés précédents avec des résultats stables concernant les hébergements marchands, alors que sur la 1ère quinzaine de juillet, les taux d’occupation sont en progression pour les campings et les hôtels. Quant à l’agriculture, la collecte laitière est en hausse grâce aux bonnes conditions climatiques du second trimestre, et les ventes de fromages sont restées dynamiques même après la saison touristique.

Si des incertitudes demeurent en ce qui concerne la situation économique et si ce bilan trimestriel est mitigé avec des appréciations disparates en fonction des secteurs, les perspectives tendent globalement à s’améliorer.