Commerce
Les tendances du1er trimestre 2016
En bref
Des chiffres d'affaires en léger retrait
Au niveau national, pour la Banque de France, les ventes du commerce de détail augmentent de 1,1 % au 1er trimestre (données en volumes cvs-cjo*). Les ventes de produits alimentaires s’érodent (- 0,4 %). Celles de produits industriels progressent (+ 2,0 %), grâce notamment au passage à la TNT HD qui bénéficie aux ventes d’électronique grand public. L’automobile, l’électroménager et les jeux et jouets sont aussi en hausse.
En Haute-Savoie, au 1er trimestre la situation n’est pas satisfaisante et à l’exception de l’emploi, tous les soldes d’opinion restent négatifs (chiffres d’affaires et trésorerie), ou sont redevenus négatifs comme pour les investissements. Les raisons principalement évoquées pour expliquer cette situation sont la conjoncture générale et les conditions climatiques défavorables.
Evolution par branche : L’amélioration constatée fin 2015 ne s’est pas confirmée au 1er trimestre 2016 pour l’alimentaire mais la situation reste satisfaisante. Pour la branche équipement de la personne, le niveau d’activité reste insatisfaisant malgré des chiffres d’affaires qui se redressent. Pour la branche culture loisirs cadeaux, le niveau d’activité s’est stabilisé depuis fin 2015. Seul bémol, cette stabilité n’a aucun impact sur les trésoreries qui restent fortement dégradées. Pour la santé beauté, l’activité est en légère baisse.Enfin, la petite éclaircie qu’avait connue la branche équipement de la maison fin 2015 ne s’est pas confirmée et les chiffres d’affaires sont à nouveau en fort retrait.
Le panier moyen est stable pour 60 % des entreprises interrogées (48 % au 4ème trimestre). Ce sont également 30 % d’entre elles qui le signalent en retrait alors qu’elles étaient 38 % fin 2015
*Données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables.
Evolution des principaux indicateurs (par rapport à la même période de l'année précédente)

Les perspectives sont stables pour 79 % des entreprises ayant répondu à l’enquête ; seuls 12 % envisagent une progression de leur activité.