
Les emplois d’avenir s’ouvrent aux métiers en tension
Le ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation Professionnelle et du Dialogue Social étend le dispositif.
Le ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation Professionnelle et du Dialogue Social étend le dispositif. Un nouvel arrêté, définissant une liste étendue de métiers concernés, vient d’être signé par le Préfet de Région.
Sont désormais éligibles :
• tous les métiers en tension (ouvriers qualifiés des travaux publics, de la réparation automobile, les ouvriers non qualifiés de l’électricité, l’électronique, les techniciens de l’informatique, maraîchers, bouchers- charcutiers, employés et agents de maîtrise dans l’hôtellerie… )
• des activités liées à la filière verte (ou verdissante) en développement ou présentant des perspectives de développement (maîtrise de l’énergie, gestion des eaux usées...)
• métiers cibles spécifiques (agriculture, services à la personne en statut marchand dont établissements de santé et maisons de retraite privés ; économie sociale et solidaire sous statut commercial SCOP ou SCIC hors mutuelles et assurances).
Pour rappel, l'emploi d'avenir doit :
• être conclus pour des jeunes pas ou peu qualifiés et, à titre dérogatoire pour des jeunes ayant atteint au plus le niveau du premier cycle de l'enseignement supérieur, résidant en zones urbaines sensibles ou en zones de revitalisation rurale,
• être à temps plein, ou à un temps partiel en fonction de la situation du jeune, du secteur d'activité, du besoin et des circonstances locales
• ne pas être saisonnier
• donner lieu à In mise en oeuvre d'actions de formation concourant, à l'acquisition des compétences ou de la qualification correspondant à l'emploi et permettant la pérennisation celui-ci
• bénéficier d'un accompagnement pendant le temps de travail (tutorat...)
• être conclus en priorité en CDI.