Services

REMARQUE : L’enquête services a été interrompue les 1^er et 2^ème trimestres 2020, remplacée par une enquête spécifique Covid 19, dont vous pourrez consulter les résultats en cliquant sur les graphiques. Cette interruption entraîne une rupture dans la continuité statistiques des graphiques.
Le 4^ème trimestre a été marqué par un 2^ème confinement en novembre et par un couvre-feu depuis. Les bars-restaurants et les établissements culturels n’ont pas ré-ouverts depuis (fermeture administrative).

Dans le département, la crise sanitaire a impacté toutes les branches, de manière plus marquée pour la restauration. Ainsi, au 4^ème trimestre, tous les soldes d’opinion* sont restés négatifs, y compris l’emploi, malgré les mesures de chômage partiel (au trimestre précédent, cet indicateur se maintenait).
Des situations très difficiles pour l’ensemble des professionnels ; seule la branche des services aux entreprises tire mieux son épingle du jeu en fin d’année.
Pour rappel, le secteur des services enregistre une baisse de son niveau d’activité depuis mi 2019 ; cette situation s’est amplifiée courant 2020 avec la crise de la Covid et ses mesures restrictives et ce, malgré les mesures de soutien de l’Etat.

Perspectives : pour le 1^er trimestre 2021, les professionnels ayant répondu à l’enquête anticipent un léger rebond pour l’ensemble des indicateurs, plus marqué pour les chiffres d’affaires ; seuls les investissements resteraient moins bien orientés (en lien avec le manque de visibilité dû à l’incertitude du contexte). L’ensemble des soldes d’opinion* resteraient cependant négatifs et ce sont la moitié des professionnels qui indique des chiffres d’affaires, trésoreries et investissements en baisse. Ces prévisions moins pessimistes sont plus marquées pour les services aux entreprises.

RESTAURATION : Dans le département, la situation des professionnels reste très difficile au 4^ème trimestre, étant à nouveau fermés pour raison administrative. Dans ce contexte,  60 % de ceux ayant répondu à l’enquête ont mis en place des mesures spécifiques : vente à emporter, développement de la communication, adaptation de leurs cartes ; ces mesures, qui occasionnent de nouveaux investissements, sont sans impact sur leurs chiffres d’affaires qui restent en baisse pour l’ensemble des professionnels et leur permet juste d’améliorer légèrement leurs trésoreries. Pour rappel, la profession connaît une situation difficile depuis début 2018, situation aggravée avec la crise de la Covid et l’ensemble de ses mesures restrictives, dont les fermetures administratives subies plusieurs mois en 2020.
Perspectives : dans ce contexte sanitaire, de fermeture administrative et de manque total de visibilité, les professionnels ne peuvent pas se projeter ; cela se traduit dans les prévisions qui sont très mauvaises, que ce soit à trois ou à six mois.

IMMOBILIER : Le manque de confiance des professionnels, exprimé au 3^ème trimestre, s’est confirmé au 4^ème trimestre 2020 avec des indicateurs qui sont tous en retrait, seules les trésoreries se maintiennent mais à un niveau très bas (pour rappel, l’amélioration amorcée au 3^ème trimestre 2019 et confirmée fin 2019 a été stoppée net par la crise sanitaire). Ces résultats s’expliquent par la conjoncture générale, du secteur de l’immobilier mais également par une baisse de la demande.
Conjoncture France selon la Chambre des Notaires (oct. 2020, dernières données disponibles) : « Le confinement n’a pas provoqué un effondrement des transactions immobilières mais une légère réduction après une année qui était une année de tous les records. »
Perspectives : les professionnels envisagent un léger rebond pour le 1^er trimestre 2021 mais à un niveau qui reste très bas ; les chiffres d’affaires et les investissements seraient mieux orientés, sans impact toutefois sur l’emploi qui se maintiendrait, ni sur les trésoreries qui resteraient dégradées.

TRANSPORT : En Haute-Savoie, le pessimisme des professionnels s’est confirmé en cette fin d’année avec des chiffres d’affaires en baisse pour 84 % des répondants, des trésoreries en baisse pour les 2/3 d’entre eux mais des investissements moins dégradés et l’indicateur emploi qui se maintient. Pour rappel, la légère amélioration constatée fin 2019 a été stoppée net par la crise sanitaire et le confinement.
Conjoncture France selon la FNTR : « Entre baisse de l’activité et de chiffres d’affaire, hausse des coûts et déséquilibres conjoncturels, le secteur termine l’année de façon assez morose. Plus de la moitié des chefs d’entreprise ne sont pas confiants dans l’avenir, un état d’esprit qui se traduit directement par une baisse des prévisions en matière d’investissements et de recrutements en 2021. »
Perspectives : léger rebond envisagé par les professionnels du transport mais à un niveau insatisfaisant et sans impact sur les investissements. Des chiffres d’affaires qui seraient toutefois en baisse pour 60 % des professionnels à trois mois et pour 50 % d’entre eux à six mois.

SERVICES AUX ENTREPRISES  : Les professionnels des services aux entreprises connaissent une situation plus favorable fin 2020 et retrouvent leur niveau de fin 2019 (pour rappel, après une année 2019 moins favorable, la situation avait été affectée par la crise sanitaire et le confinement). Les principales raisons évoquées sont le contexte général mais également celui du secteur (pas de fermeture pour ce 2^ème confinement) et le niveau de la demande (en lien avec les services informatiques et le léger rebond de l’industrie). Cette situation se traduit dans le solde d’opinion des chiffres d’affaires (+ 37 points).
Perspectives : malgré le manque de visibilité, les professionnels font preuve de confiance. Tous les indicateurs seraient ainsi en progression au 1^er trimestre 2021 ; les soldes d’opinion resteraient toutefois négatifs, c’est-à-dire qu’il y aurait un pourcentage d’entreprises indiquant une baisse toujours plus important que celui indiquant une hausse.

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