Transports
Après une année 2011 morose, la situation du transport a connu une très légère amélioration sur les 3 premiers trimestres de 2012 (tout en restant à un niveau insatisfaisant), puis s’est à nouveau dégradée sur la fin d’année. La part des entreprises interrogées signalant une baisse de leur niveau d’activité est en hausse de 2 points, celle indiquant une hausse est en retrait de 16 points, passant de 31 à 15 %.
Par rapport au 3ème trimestre 2012 :
- La situation est légèrement plus favorable pour les chiffres d’affaires, la part des entreprises signalant une hausse progressant de 5 points, celle signalant une baisse étant stable,
- Légère amélioration pour les investissements et stabilité pour l’emploi,
- Indicateurs financiers : les marges et les trésoreries sont en recul ; pour ces dernières, la part des entreprises signalant une baisse atteint 70 % et aucune entreprise ne signale de hausse. Quant à la rentabilité, elle ne s’est pas améliorée.
Par rapport au même trimestre de 2011 :
- Les chiffres d’affaires sont nettement mieux orientés, la part des entreprises interrogées signalant une baisse passant de 62 à 47 points et celle signalant une hausse de 15 à 29 points,
- Les investissements sont moins favorables ainsi que l’emploi, qui s’est dégradé,
- Tous les indicateurs financiers se sont dégradés ; pour les trésoreries, la part des entreprises signalant une baisse progressant de 40 points.
Les raisons principalement évoquées sont notamment le contexte économique global et celui du secteur du transport en particulier mais aussi la concurrence entre transporteurs.
Sur le plan régional, selon la Banque de France, la demande a fléchi pour le transport routier de fret ; des baisses de tarifs ont été rapportées. L’emploi est stable.
Evolution du niveau d'activité (en pourcentage)

Elles sont plus favorables en termes de chiffres d’affaires et d’investissements contrairement à l’emploi qui se dégrade. Les prévisions dépendront également de l’impact de la future écotaxe PL, à venir en juillet.