Un réel effet de reprise pour 2010
Le bilan de conjoncture confirme le redressement progressif de l'activité tout au long de cette année 2010. Ainsi, dans l'industrie, le taux moyen des capacités de production s'élève à 85% au 4ème trimestre et les chiffres d'affaires sont en progression (sans atteindre les niveaux d'avant crise). Les carnets de commandes France et Export sont satisfaisants, tout comme les trésoreries.
Le tourisme affiche pour sa part des résultats positifs avec un hiver 2009/10 en progression (17 millions de nuitées), une fréquentation touristique estivale en hausse à l'image de 2009 -marquant ainsi l'arrêt de la tendance baissière constatée depuis 2004- et des vacances de Noël satisfaisantes (malgré des taux d'occupation des hébergements en retrait).
Cette amélioration de l'activité touche aussi le commerce de détail qui enregistre des chiffres d'affaires en progression pour quasiment toutes les branches, le secteur Santé/Beauté s'inscrivant dans la stabilité. 2010 est par ailleurs qualifiée d'année de rebond pour l'artisanat (avec toutefois des résultats en retrait sur le 4ème trimestre) ; l'agriculture juge la conjoncture annuelle correcte pour les produits laitiers et les productions animales et végétales ; les services affichent une évolution stable. En matière de chômage, la demande d'emploi recule de 4,1% sur un an et l'Urssaf a enregistré plus de 345 000 Déclarations uniques d'embauche durant la même période.
Globalement, la conjoncture économique confirme la reprise de l'activité sur le département, bien que quelques indicateurs appellent une certaine vigilance, qu'il s'agisse des investissements qui tardent à reprendre, de l'augmentation du chômage de longue durée, des difficultés auxquelles sont encore confrontées les entreprises du bâtiment (hors marché du logement) et surtout des travaux publics, ainsi que de l'absence de visibilité pour l'année à venir.
La reprise est donc réelle et la croissance devrait se poursuivre « à petits pas » pour 2011, mais les prévisions restent prudentes, l'activité n'ayant pas encore retrouvé ses niveaux d'avant crise.