Industrie

En bref

Une tendance à la baisse

L’activité industrielle connait un infléchissement, avec une contraction de certains indicateurs par rapport aux trimestres précédents.

1 industriel sur 2 juge son activité identique par rapport au trimestre précédent mais on note une légère baisse : en effet, ils sont 28 % à la juger moins soutenue (contre 16 % au même trimestre 2017) et seulement 1 sur 5 la juge plus soutenue (27 % au 3ème trimestre 2017).
Le taux moyen d’utilisation des capacités de production, même s’il reste élevé, se stabilise à 86,33%. Cette stabilité se retrouve dans les carnets de commandes France (jugés encore satisfaisants), alors que ceux à l’export se dégradent.
L’industrie connait un ralentissement (chute de 11 points en solde d’opinion) avec une baisse de chiffre d’affaires Après une légère diminution au 2ème trimestre, les investissements repartent à la hausse pour retrouver un niveau légèrement supérieur à celui du début d’année.
En ce qui concerne l’emploi, c’est le ralentissement des embauches qui est constaté.

Décolletage : après 8 mois de hausse (+6,7% / 2017), l’essoufflement constaté depuis la rentrée confirme cette inflexion de la conjoncture.

Perspectives : les prévisions sont à la stabilité, avec une pointe d’optimisme pour la fin d’année.

Situation en Auvergne-Rhône-Alpes (cf. Banque de France) :

Métallurgie et fabrication de produits métalliques :
Avec des commandes internes en progression moins marquée que le mois passé et un maintien des commandes étrangères, la production a enregistré une hausse limitée. Les entreprises rencontrent toujours des difficultés de recrutement. Bien que les  stocks  s’alourdissent  légèrement  et  que  les  carnets  de  commandes  se  raccourcissent  tout  en  restant  confortables,  les prévisions s’orientent favorablement.
Métiers du décolletage, usinage et traitement des métaux :
La production s’est accélérée sous l’effet d’une demande encore en hausse bien que moins dynamique. Les stocks de  produits  finis  n’ont pas été  reconstitués et  sont toujours jugés  faibles.  Les carnets de  commandes  largement garnis permettent d’anticiper un maintien de l’activité avec quelques renforts en effectifs.

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