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Les tendances du3ème trimestre 2013
En bref 
Une légère amélioration sauf dans le transport
Sur le plan national, la Banque de France indique que l’activité progresse peu, notamment dans l’information-communication et le travail temporaire. Les effectifs s’accroissent légèrement et les trésoreries tendent à se redresser, à un niveau toutefois inférieur à la moyenne de long terme.
En Rhône-Alpes, la Banque de France signale que face à une demande globalement peu dynamique, le courant d’affaires se maintient en septembre.
En Haute-Savoie, l’ensemble des secteurs d’activité connaît une légère amélioration au 3ème trimestre (notamment l’immobilier) à l’exception du transport : le transport de voyageurs enregistre une stabilité contrairement au transport de fret qui est en retrait.
Les raisons principalement évoquées pour analyser le niveau d’activité sont la situation économique globale (citée par 40 % des entreprises) mais aussi celle des différents secteurs d’activité (18 % ; ils étaient 30 % au trimestre précédent) ainsi que la baisse de la demande (18 %).
Si l’on compare au même trimestre de 2012, l’ensemble des indicateurs est mieux orienté, avec une nette amélioration pour les investissements et la trésorerie (sans impact sur la rentabilité).
Evolution par zones géographiques : les chiffres d’affaires sont globalement mieux orientés, sauf pour Annecy où ils sont stables.
Evolution du niveau d'activité en pourcentage

Elles sont mieux orientées pour les chiffres d’affaires et les investissements contrairement à l’emploi. En Rhône-Alpes, les prévisions tablent sur un léger mieux dans les prochains mois.
Sur le plan national, selon les chefs d’entreprise, la progression de l’activité devrait se poursuivre dans les prochaines semaines
Restauration
Le 3ème trimestre connaît un niveau d’activité en progression, sans doute imputable à la bonne saison touristique (à l’image des vacances de Noël 2012), après deux trimestres dégradés.
Par rapport au 2ème trimestre 2013 : les chiffres d’affaires sont mieux orientés avec une part des entreprises signalant une baisse des activités se rétractant de plus de 30 points. Les investissements et l’emploi connaîssent une légère amélioration, tout comme la trésorerie et les marges, sans impact sur la rentabilité.
Si l’on se réfère à la même période de l’année précédente, seuls les investissements et les trésoreries sont mieux orientés. L’emploi est stable, les marges moins défavorables. Les chiffres d’affaires sont toutefois en léger retrait et la rentabilité reste très dégradée.
Les raisons principalement évoquées sont la situation économique globale (citée par 17 % des entreprises ; ils étaient 41 % au trimestre précédent), celle du secteur d’activité (18 % ; ils étaient 6 % au 2ème trimestre) ainsi que la baisse de la demande (11 %).
Zoom sur la Fête de la gastronomie 2013 (Portail de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme 27/09/2013)
La Fête de la gastronomie s'est déroulée pour la 1ère fois sur trois jours. Cette 3ème édition a mobilisé 230 000 professionnels de la gastronomie et 7 650 événements ont été organisés en France et à l’étranger.
Prochaine édition : les 26, 27 et 28 septembre 2014.
Evolution des chiffres d'affaires (en pourcentage)

Elles semblent mieux orientées, quel que soit l’indicateur.
Immobilier
La situation s’est améliorée au 3ème trimestre 2013 ; ainsi, le nombre d’entreprises signalant un chiffre d’affaires en hausse progresse de 20 points ; à l’inverse, celles signalant un chiffre d’affaires en retrait se rétracte de plus de 20 points.
Par rapport au 2ème trimestre 2013 : l’ensemble des indicateurs connaît une amélioration sensible, moins prononcée pour les indicateurs financiers.
La situation est identique si l’on se réfère au 3ème trimestre 2012.
Les raisons principalement évoquées sont la situation économique globale (citée par 43 % des entreprises) mais aussi celle du secteur d’activité (29 %) ainsi que la baisse de la demande (14 %). Les chiffres étaient respectivement de 47, 41 et 23 % au trimestre précédent.
Zoom : les 10 chiffres clés de l’immobilier au 1er semestre 2013
(Analyse réalisée par la Fnaim pour les Pays de Savoie)
Suite à une variation à la hausse des loyers entre 2011 et 2012, 2013 s’annonce comme une année d’accalmie. Les variations des loyers sont nulles voire légèrement à la baisse, et ce, quelle que soit la zone. Pour les maisons, à l’inverse, le marché reste à la hausse.
Evolution des chiffres d'affaires (en pourcentage)

Elles sont mieux orientées quel que soit l'indicateur. A noter : des inquiétudes relatives à certaines dispositions de la Loi Duflot.
Services aux entreprises
Les services aux entreprises poursuivent leur lente amélioration, amorcée depuis le 3ème trimestre 2012.
Par rapport au 2ème trimestre 2013 : une nette amélioration pour les trésoreries, plus nuancées pour les chiffres d’affaires et l’emploi ; situation relativement stable pour les marges et la rentabilité.
Par rapport au 3ème trimestre 2012, tous les indicateurs sont en légère amélioration, plus prononcée en matière de trésorerie.
Les raisons principalement évoquées sont la situation économique globale (citée par 40 % des entreprises) mais aussi celle du secteur d’activité (30 %) ainsi que la baisse de la demande (20 %).
Les chiffres étaient respectivement de 41, 27 et 32 % au 2ème trimestre 2013.
Au niveau régional, selon la Banque de France, la demande a nettement progressé pour les activités d’ingénierie et d’analyse technique. La progression est plus nuancée pour le travail temporaire.
Zoom : les cabinets de conseil limitent la casse (InfoDSI / 18/07/2013)
L’étude annuelle de marché réalisée par Syntec Conseil en management présente des chiffres plus positifs que prévus. La prévision pour 2012 qui faisait état d'une baisse de l’ordre de - 2,5 % du marché, ressort finalement à - 1,9 % dans un contexte de baisse forte des investissements des entreprises. Les cabinets de conseil ont mieux résisté et ont mieux réussi à s’adapter à la crise que d’autres métiers de services. Pour l’année 2013, la prévision est une stabilité, malgré plusieurs trimestres de récession.
Evolution des chiffres d'affaires (en pourcentage)

Elles sont mieux orientées en termes de chiffres d’affaires et d’investissements, stables pour l’emploi.
Transports
La légère tendance à l’amélioration constatée début 2013 se poursuit avec toutefois des situations contrastées : l’activité de transport de voyageurs est stable contrairement au transport de fret qui est en retrait.
Par rapport au 2ème trimestre 2013 : l’ensemble des indicateurs est en légère amélioration, toutefois à un niveau insuffisant ; les chiffres d’affaires sont à nouveau en baisse et la rentabilité reste dégradée.
Par rapport au même trimestre de 2012 : tous les indicateurs sont légèrement mieux orientés, de manière plus prononcé pour les investissements et la trésorerie.
Les raisons principalement évoquées sont la situation économique globale (citée par 35 % des entreprises) mais aussi la baisse de la demande (24 %). Les chiffres étaient respectivement de 33 % et de 11 % ; par ailleurs, la situation du secteur d’activité n’est pas citée ce trimestre alors qu’elle concernait 28 % des entreprises interrogées au 2ème trimestre 2013.
Sur le plan régional, selon la Banque de France, la demande a légèrement progressé dans le transport routier de fret. Avec la mise en place de l’écotaxe en janvier prochain, les prix des prestations devraient augmenter.
Zoom sur le voyage d’affaires : (Tourmag 09/10/2013)
Réalisée par le Cabinet Raffour-Interactif auprès de 200 agents de voyages, l’étude « Nouvelles tendances de la clientèle loisirs et affaires» a été présentée lors de l’IFTM-Top Resa. i-tourisme a demandé à Guy Raffour de revenir sur les mutations auxquelles les agents de voyages sont confrontés. Dans ce second volet, il insiste sur l’énorme potentiel que représente le voyage d'affaires pour les agences de voyages et le rôle de la mobilité.
Evolution des chiffres d'affaires (en pourcentage)

Elles sont légèrement mieux orientées en termes de chiffres d’affaires contrairement aux investissements et à l’emploi. En Rhône-Alpes, les prévisions tablent sur une stabilité du courant des affaires.