Commerce

Activité morose

Selon  la  Banque de France, au plan national, le « petit » commerce a chuté de 1,1 % sur les trois derniers mois. Les ventes de la grande distribution sont stables sur trois mois en raison de la hausse des hypermarchés (+ 1,1 %), et du maintien des supermarchés. La vente à distance se replie (- 2,2 %) et les grands magasins s’inscrivent en retrait (- 1,2 %).

En mai 2013, l’indice des prix à la consommation (IPC) est en hausse de 0,1 % après une baisse de 0,1 % en avril. Sur un an, il augmente de 0,8 % en mai (+ 0,7 % en avril). Le raffermissement des prix des services de transport et de communications constitue la principale contribution à la hausse de l’IPC du mois de mai (source Insee).

En Rhône-Alpes, les chiffres d’affaires du commerce de détail sont en retrait pour le 12ème mois consécutif.

La tendance  observée courant 2012 et début 2013 en Haute-Savoie se poursuit : seul le secteur alimentaire connaît des évolutions positives de chiffres d’affaires. Toutefois, à fin mai, la branche culture/loisirs/cadeaux est en progression, hausse expliquée principalement par la Fête des Mères qui a eu lieu cette année en mai et non juin comme l’année précédente. Toutes les autres branches sont en retrait.

Evolution par zone géographique : la situation est contrastée, chiffres d’affaires en hausse pour Annecy et le Genevois Haut-Savoyard, chiffres d’affaires en retrait pour la Vallée de l’Arve et le Chablais.

Zoom sur les soldes selon le Baromètre LSA/Toluna : A l’occasion du deuxième week-end de soldes, 45 % des Français ont réalisé au moins un achat. Pas si mal, même si cela ne veut pas dire que le panier moyen, lui, soit forcément au rendez-vous. Alors que les soldes sont loin d’être terminés, on note déjà comme une certaine lassitude de la part des hommes. Pour ce qui est des circuits d’achats,  les grands magasins et enseignes spécialisées restent largement en tête (55,8 %), devant les supers-hypers (36,3%), les magasins indépendants (32,2 %) et le e-commerce  (24,3 %).

Alimentaire

Pour le département de la Haute-Savoie, les chiffres d’affaires de l’alimentaire sont toujours positifs depuis le début de l’année (sauf avril qui a été stable), l’alimentaire spécialisé semblant mieux tirer son épingle du jeu.

La situation est identique en Rhône-Alpes.

Zoom : le 1er distributeur automatique de viande en France (LSA / J Delvallée 04/06/2013)
Après la baguette, les traditionnelles sucreries et autres produits de grignotage, un boucher soucieux de diversifier sa clientèle lance le premier distributeur automatique de viande fraîche en France, selon une information relayée par Le Parisien. Une initiative intéressante pour répondre aux consommateurs pressés, et un débouché supplémentaire pour capter des clients hors de sa zone de chalandise.

Equipement de la Personne

En Haute-Savoie, malgré un mois d’avril en légère progression, la situation reste difficile et les chiffres d’affaires de l’équipement de la personne sont en retrait ; il semblerait que la situation soit plus dégradée pour la chaussure que pour l’habillement. C’est la météo qui a principalement pénalisé cette branche ; une autre raison est l’évolution des comportements d’achat et notamment le e-commerce.

En Rhône-Alpes, la situation est identique.

Zoom sur l’habillement, en crise, et qui compte sur les soldes pour sortir de l’ornière  (LSA / JN Caussil 25/06/2013)
La Fédération Nationale de l’Habillement/FNH évoque « une baisse de 10 à 15 % du chiffre d’affaires  chez les boutiques de  mode  indépendantes  et multimarques, et une  baisse de 5 à 10 % du chiffre d’affaires chez les boutiques de mode indépendantes franchisées au 1er semestre 2013 ».

Equipement de la Maison

Sur les douze derniers mois, à l’exception des mois de novembre 2012 et de mars 2013,  les chiffres d’affaires de l’équipement de la maison sont en retrait.

Au niveau Rhône-Alpes, cette branche est également en retrait, de manière plus prononcée qu’en Haute-Savoie.

Zoom : Le printemps pourri désespère aussi les jardiniers (Le Figaro / G Errard 01/06/2013)
Les jardineries ont perdu entre 20 % et 30 % de leur chiffre d'affaires entre les mois de mars et de mai par rapport  à 2012 et  anticipent une baisse de plus de  10 % pour 2013. Les écarts importants de température d'une semaine sur l'autre voire d'un jour sur l'autre pénalisent ces entreprises «météo-dépendantes» et dont les produits sont essentiellement saisonniers. Selon Christian Auger, président de la Fédération Nationale des Producteurs d'Horticulture et des Pépinières. «Par temps de pluie, il est impensable  de  planter quoi que ce soit.  Dès que le soleil reviendra, les Français seront de retour dans les jardineries, même dans un contexte économique difficile, car la jardinerie reste une activité de loisirs».

Culture / Loisirs / Cadeaux

La branche culture/loisirs/cadeaux haut-savoyarde semble moins dégradée et connaît une situation en dents de scie depuis le début de l’année. La hausse des chiffres d’affaires à fin mai s’explique par la Fête des Mères (en mai cette année ; en juin en 2012).

Au niveau Rhône-Alpes, l’activité est en progression ; comme pour la Haute-Savoie, cette hausse est toutefois à relativiser.

Les éditeurs au secours des librairies (Les Echos / G Pousstelgue  04/06/2013)
C’est avec une enveloppe de 7 millions d’euros que Vincent Montagne, Président du Syndicat National de l’Edition (SNE), est venu à Bordeaux pour les rencontres nationales de la librairie. Une aide sans précédent, qui prendra la forme d’un fonds complémentaire d’aide. Ce fonds, géré par l'Adelc, association créée par les éditeurs de littérature générale en 1988 et qui soutient les librairies dites de création, servira à financer des modernisations et des transmissions.

Santé / Beauté

La situation reste difficile pour la branche santé/beauté haut-savoyarde, et sur les douze derniers mois, seuls 4 mois ont enregistré des évolutions positives.

Au niveau Rhône-Alpes, l’activité baisse plus fortement.

Zoom : Parfums, les Françaises jugent l'offre excessive (Les Echos / D Chapuis 01/07/2013)
Aujourd'hui, plus de 90 % des femmes en France achètent un flacon une fois par trimestre ou par semestre, et y consacrent de 100 à 250 euros. Elles utilisent deux ou trois fragrances en moyenne. Comment perçoivent-elles l'offre qui leur est proposée ? «  Excessive », jugent 41 % d'entre elles, toutes générations confondues, interrogées par le cabinet CCM Benchmark.