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Les tendances du2ème trimestre 2012
Restauration
Après une année stable en 2010 et légèrement plus favorable depuis début 2011, il semblerait que le secteur de la restauration connaisse un retournement de tendance au 2ème trimestre 2012.
En effet, par rapport au 1er trimestre 2012, la part des entreprises signalant une stabilité de leur niveau d’activité est passée de 36 à 17 % et celle signalant une baisse est passée de 23 à 39 %. Si l’on compare au 2ème trimestre 2011, la part des entreprises signalant une baisse d’activité est passée de 21 à 39 %.
Les raisons principalement évoquées sont la baisse de la fréquentation, du pouvoir d’achat et la météo peu clémente de ce printemps.
Par rapport au 1er trimestre 2012, les chiffres d’affaires sont en retrait et les investissements se sont stabilisés. Les trésoreries semblent légèrement plus favorables mais sans aucun impact sur la marge ou la rentabilité. Quant à l’emploi, il s’est dégradé.
Il semblerait que les zones géographiques d’Annecy et du Genevois présentent des situations plus favorables que celles du Chablais ou de la Vallée de l’Arve.
Zoom sur la restauration sur le plan national :
Selon le cabinet d'études marketing NPD, qui fait référence dans le secteur, la fréquentation des restaurants a diminué de 2 % au cours des cinq premiers mois de l'année par rapport à la même période de 2011, avec un total de 2,1 milliards de visites, soit une perte de 41,7 millions d'entrées. Pour mémoire, la fréquentation avait progressé de 0,7 % sur l'ensemble de l'année dernière, après des reculs de 0,5 % en 2010 et de 1,4 % en 2009. Tous les segments sont touchés, y compris la restauration rapide, qui a le vent en poupe depuis des années et résiste en cas de crise. Or elle connaît un fléchissement de la fréquentation de 2,2 %. Quant à la restauration traditionnelle, qui avait repris du poids en 2011, elle enregistre un retrait de 2 %. Le repli est même de 4 % pour les cafés, bars et brasseries.
Evolution du niveau d'activité (en pourcentage)

Elles sont mieux orientées en ce qui concerne les chiffres d’affaires (saison touristique ?) contrairement aux investissements et à l’emploi.