Services
Les tendances du1er trimestre 2018
Restauration
Dans le département, la situation reste difficile avec des chiffres d’affaires qui se sont contractés au 1er trimestre 2018, après deux trimestres d’amélioration. Ce sont toutefois la moitié des entreprises ayant répondu à l’enquête qui enregistre un chiffre d’affaires stable.
Contraction également pour les investissements avec 23 % des entreprises qui indiquent des investissements en hausse (- 21 points/trimestre précédent), 47 % une stabilité (- 3 points) et 30 % une baisse (stable).
Les trésoreries se sont stabilisées mais à un niveau insuffisant ; d’ailleurs, depuis le lancement de cette enquête, en janvier 2013, les soldes d’opinion* ont toujours été négatifs, sauf au 2ème trimestre 2017, c’est-à-dire que le pourcentage d’entreprises signalant une baisse a toujours été supérieur à celui signalant une hausse.
Enfin, la majorité des entreprises signale une stabilité de l’emploi (76 %) ; la tendance est toutefois orientée à la baisse.
Les raisons évoquées pour la diminution de chiffres d’affaires sont la conjoncture globale mais également la météo. Les raisons évoquées pour la hausse des chiffres d’affaires sont le niveau de la demande mais également la situation globale du secteur de la restauration.
Perspectives : elles sont stables pour les chiffres d’affaires et légèrement mieux orientées pour les trésoreries. Comme au trimestre précédent, les prévisions d’investissements ne sont pas favorables ; la situation est identique pour l’emploi (la saisonnalité étant une des raisons). Après une météo difficile sur le 1er trimestre, le secteur de la restauration, tributaire également de l’activité touristique, s’inquiète des conséquences des grèves.
En Auvergne-Rhône-Alpes : après des mois de janvier et février mitigés, les chefs d’entreprises indiquent un niveau d’activité favorable en mars (cf Banque de France).
En France, selon des chiffres fournis par NPD Group, la fréquentation a augmenté de 1 % en 2017. Dans le détail, la restauration traditionnelle observe une croissance de sa fréquentation de 0,4 %, une 1ère depuis sept ans. En revanche, la plus forte évolution reste attribuée au secteur de la restauration rapide : « les fast-foods continuent à séduire aux quatre coins de l'Hexagone, tandis que les sandwicheries redynamisent leur fréquentation».
EVOLUTION DES PRINCIPAUX INDICATEURS

*différence entre la proportion de répondants ayant exprimé une opinion positive et celle ayant exprimé une opinion négative