Commerce
Les tendances du1er trimestre 2018
Alimentaire
En Haute-Savoie, conformément aux prévisions, la situation a été plus favorable en ce début 2018, avec des chiffres d’affaires en progression et un solde d’opinion redevenu positif, ce qui n’était pas arrivé depuis le 1er trimestre 2016 (c’est-à-dire que la proportion d’entreprises signalant une hausse est redevenue supérieure à celle indiquant une baisse).
Les trésoreries sont également mieux orientées.
Ces bons résultats sont sans impact sur l’emploi qui reste toutefois stable pour 71 % des entreprises interrogées.
Sans impact non plus sur les investissements qui connaissent un repli ce trimestre après deux trimestres mieux orientés.
La raison principalement évoquée concernant le niveau de chiffres d’affaires, à la hausse ou à la baisse, est la conjoncture générale.
Le panier moyen est stable pour 56 % des commerçants ayant répondu à l’enquête (- 6 points/trimestre précédent), en hausse pour 16 % (+ 12 points) et en baisse pour 28 % (- 7 points).
Perspectives : elles sont prudentes pour ce 2ème trimestre alors qu’elles étaient mieux orientées fin 2017 (impact de la « loi alimentation » à venir et de ses conséquences sur les prix ?).
Zoom la consommation alimentaire :
Selon le Centre d'information sur l'Europe, les Européens ont consacré en moyenne annuelle 1 800 euros à la consommation de produits alimentaires en 2016. Un chiffre en augmentation de 200 euros par rapport à 2010. Avec un budget de 2 200 euros par an, les Français font partie des Européens qui dépensent le plus d'argent pour leur alimentation.
Les Luxembourgeois sont les Européens qui dépensent le plus d’argent pour leur consommation de produits alimentaires, soit en moyenne 2 600 euros par habitant et par an. Ils sont suivis par les Danois (2 300 euros), les Belges, les Finlandais, les Français, les Italiens et les Suédois (tous à 2 200 euros).
EVOLUTION DES PRINCIPAUX INDICATEURS (PAR RAPPORT À LA MÊME PÉRIODE DE L'ANNÉE PRÉCÉDENTE)

*Evolution en soldes d'opinion, c'est-à-dire la différence entre la proportion de répondants ayant exprimé une opinion positive et celle ayant exprimé une opinion négative