Services
Les tendances du1er trimestre 2017
En bref
Des chiffres d'affaires en légère progression
En France, l’activité dans les services est très dynamique pour l’ensemble des segments d’activité hormis la publicité et les études de marché (cf. Banque de France).
En Auvergne-Rhône-Alpes, si le courant d’affaires reste dans l’ensemble bien orienté, et même en légère progression, il n’en demeure pas moins que la situation apparaît très contrastée selon les secteurs. Ainsi, le segment du travail temporaire conserve une dynamique très favorable alors que l’hébergement-restauration accuse un net ralentissement (cf. Banque de France).
En Haute-Savoie, la situation reste favorable au 1er trimestre avec des chiffres d’affaires en légère amélioration. Les autres indicateurs (investissements, emploi et trésorerie) sont par contre en recul, avec des soldes d’opinion négatifs (la proportion de répondants ayant exprimé une opinion négative étant plus importante que celle ayant exprimé une opinion positive). Les situations sont toujours contrastées selon les branches d’activité.
Evolution par zone géographique : les chiffres d’affaires sont en retrait pour toutes les zones sauf pour le Genevois qui semble mieux tirer son épingle du jeu.
Perspectives : Elles sont mieux orientées y compris pour les investissements mais à un niveau insuffisant.
En région, les perspectives d’activité pour les prochaines semaines sont favorables sur chacun des segments observés (cf Banque de France).
En France, selon les chefs d’entreprise, l’activité croîtrait un peu moins vite en avril (cf Banque de France).
EVOLUTION DES PRINCIPAUX INDICATEURS

*différence entre la proportion de répondants ayant exprimé une opinion positive et celle ayant exprimé une opinion négative
Restauration
Les chiffres d’affaires se sont redressés au 1er trimestre 2017 ; ce sont ainsi 32 % des entreprises ayant répondu à l’enquête qui indiquent une hausse (elles étaient 20 % au trimestre précédent et 31 % au 1er trimestre 2016) ; elles sont 25 % à signaler une baisse (elles étaient 33 % au trimestre précédent et 18 % au 1er trimestre 2016)
Toutefois, cette éclaircie est sans impact sur les trésoreries et l’emploi qui sont restés stables, mais à un niveau insuffisant, et encore moins sur les investissements, qui continuent de se dégrader ; 36 % des entreprises indiquent une baisse de leurs investissements (elles étaient 23 % au trimestre précédent) et 14 % une hausse (elles étaient 20 % au 4ème trimestre 2016).
Au niveau de la région, le secteur de la restauration se tasse légèrement, sauf pour la restauration rapide (cf Banque de France).
En France, « la restauration à table est à la peine » du fait d’arbitrages budgétaires effectués par les consommateurs.
Perspectives : Elles sont mieux orientées sauf pour les investissements dont les soldes d’opinion sont toujours négatifs depuis le 3ème trimestre 2016. En région, les prévisions sont optimistes à l’approche de la période estivale.
EVOLUTION DES PRINCIPAUX INDICATEURS

*différence entre la proportion de répondants ayant exprimé une opinion positive et celle ayant exprimé une opinion négative
Immobilier
Après un léger ralentissement fin 2016, l’activité se redresse en début d’année avec des chiffres d’affaires en stabilité ou en progression pour la majorité des entreprises ayant répondu à l’enquête, conformément aux prévisions. Les trésoreries sont stables mais à un niveau insatisfaisant et le solde d’opinion reste négatif (pourcentage d’entreprises signalant des trésoreries en baisse supérieur à celui signalant des trésoreries en hausse). Enfin, après une stabilisation depuis le 3ème trimestre 2016, l’emploi et les investissements se contractent.
Selon la Chambre des Notaires, l'année 2016 a été une bonne année tant en ce qui concerne le volume des ventes que le niveau des prix, après un cycle de cinq ans en dents de scie, et avec la réapparition des primo-accédants alors qu'ils étaient les grands absents depuis quelques années.
En France, la remontée lente des taux d’intérêt ne décourage pas les acquéreurs et aucun ralentissement lié aux années électorales n’est ressenti : le marché connaît une situation favorable mais avec deux grands marchés, celui des grandes métropoles, en pleine effervescence, et celui des petites et moyennes villes qui est atone (Cf. professionnels et média).
Perspectives : Elles sont bien orientées quel que soit l’indicateur.
EVOLUTION DES PRINCIPAUX INDICATEURS

*différence entre la proportion de répondants ayant exprimé une opinion positive et celle ayant exprimé une opinion négative
Services aux entreprises
La situation s’est dégradée au 1er trimestre 2017 et la progression constatée fin 2016 ne s’est pas confirmée. D’ailleurs, tous les indicateurs sont en recul et tous les soldes d’opinion sont redevenus négatifs (c’est-à-dire qu’il y a désormais plus d’entreprises qui signalent une baisse qu’une hausse), seuls les investissements se maintiennent mais à un niveau insatisfaisant. Ce sont ainsi près d’1/3 des entreprises ayant répondu à l’enquête qui signalent des chiffres d’affaires en retrait (+ 5 points) ; elles sont 19 % à indiquer une progression (- 25 points par rapport au trimestre précédent).
En région, stabilité pour les activités informatiques et traitement de données avec une demande qui s’est maintenue à un niveau jugé satisfaisant. En ingénierie-études techniques, la demande et l’activité se maintiennent, portées notamment par les appels d’offres du secteur public. Enfin, pour les activités des agences de travail temporaire, l’accélération de la demande observée le mois précédent dans les secteurs de l’industrie, du BTP et de la logistique s’est prolongée en mars.
En France, l'activité a encore accéléré en mars, enregistrant sa plus forte croissance depuis près de six ans (cf. indice Markit).
Perspectives : Elles sont mieux orientées en termes de chiffres d’affaires, d’emploi et de trésorerie contrairement aux investissements qui restent tendus. En région, pour l’informatique et le traitement de données, la bonne tenue de la demande et de l’activité devrait se poursuivre ; la demande devrait se consolider pour les prochains mois pour l’ingénierie-études techniques. Enfin, pour les activités des agences de travail temporaire, l'activité devrait continuer à bien se comporter même si un certain attentisme gagne les donneurs d’ordres.
EVOLUTION DES PRINCIPAUX INDICATEURS

*différence entre la proportion de répondants ayant exprimé une opinion positive et celle ayant exprimé une opinion négative
Transports
Les chiffres d’affaires se sont tassés au 1er trimestre 2017 mais les soldes d’opinion des entreprises ayant répondu à l’enquête sont restés positifs (c’est-à-dire que le pourcentage d’entreprises qui signalent une hausse est plus important que celui signalant une baisse). Les trésoreries se sont contractées également et restent à un niveau insuffisant. Enfin, l’emploi et les investissements sont en retrait, plus prononcé pour ces derniers ; les soldes d’opinion sont d’ailleurs redevenus négatifs. Ce sont ainsi 12 % des entreprises ayant répondu à l’enquête qui indiquent une hausse de leurs investissements (elles étaient 27 % au trimestre précédent, soit - 15 points) et 35 % qui signalent une baisse (elles étaient 23 % au trimestre précédent, soit + 12 points).
En Auvergne-Rhône-Alpes, dans un contexte concurrentiel toujours vif, le courant d’affaires se maintient à un niveau proche de la normale respectant la courbe de saisonnalité traditionnelle. Le segment de la messagerie poursuit sa progression d’activité engagée depuis plusieurs mois. Les prix sont stables et les négociations tarifaires demeurent très tendues (cf Banque de France).
Au niveau France, en début d’année, la production dans le transport et entreposage augmente de nouveau, notamment dans les transports terrestres, l’entreposage et les services auxiliaires de transport (cf Insee).
Perspectives: Elles sont globalement bien orientées.
En région, les perspectives d’activité sont favorables pour les prochains mois, notamment pour le secteur du déménagement (cf Banque de France).
EVOLUTION DES PRINCIPAUX INDICATEURS

*différence entre la proportion de répondants ayant exprimé une opinion positive et celle ayant exprimé une opinion négative