Services
Les tendances du1er trimestre 2016
Transports
Pour le transport, la situation est moins détériorée au 1er trimestre qu’elle ne l’était fin 2015 mais reste difficile. Pour preuve, tous les soldes d’opinion des entreprises interrogées sont en progression ; et, si les soldes d’opinion des chefs d’entreprises interrogés sur leurs chiffres d’affaires et leurs trésoreries restent négatifs, ils se sont redressés pour les investissements et l’emploi (c’est-à-dire que le nombre d’entreprises ayant signalé une baisse est moins important que celui ayant indiqué une hausse).
Le nombre d'entreprises ayant répondu à l'enquête et signalant une baisse de chiffres d'affaires diminue de 23 points alors qu’il progressait de 24 points fin 2015 ; quant aux trésoreries, cette diminution est de 29 points contre une progression de 23 points au 4ème trimestre 2015.
Au trimestre précédent, c’est le transport de personnes qui semblait avoir été plus impacté que le transport de marchandises, ce n’est plus le cas début 2016, avec un niveau d’activité en retrait pour le transport de marchandises et stable pour le transport de voyageurs.
Les entreprises qui signalent une hausse de chiffres d’affaires l’expliquent par la situation économique du secteur d’activité. Pour ceux qui indiquent une baisse, elle est principalement due à la situation économique globale mais également par le niveau de la demande.
En Rhône-Alpes, l’activité se maintient à un niveau proche de la normale. Les prix sont régis par les tensions sur les coûts et les effectifs (CfBanque de France).
En France, pour le transport routier, la situation est quasi stable et reste insatisfaisante.
A venir : une nouvelle mesure, prévue dans la loi Macron, entrera en vigueur cet été et permettra d’imposer une rémunération à hauteur du smic horaire aux employeurs de conducteurs étrangers qui livrent ou déchargent en France et de renforcer en parallèle la lutte contre la concurrence sociale déloyale.
Evolution des principaux indicateurs (trimestre n/trimestre n-1, en solde d'opinion*)

*différence entre la proportion de répondants ayant exprimé une opinion positive et celle ayant exprimé une opinion négative
Perspectives : elles sont en nette progression pour les chiffres d’affaires mais relativement stables pour les autres indicateurs. En Rhône-Alpes, selon la Banque de France, les perspectives d’activité sont réservées (Cf Banque de France). En France, en revanche, les perspectives évoquées par les chefs d'entreprise sont à la stabilité.